Transition climatique: également un problème de main-d’œuvre

Comment réussir la transition climatique en l’absence de main-d’œuvre qualifiée? Toutes les industries sont appelées à trouver des solutions créatives dans ce domaine. Dans le même temps, le développement du numérique remet en question l’existence de nombreux emplois et de nombreuses activités. Des réponses permettant de relier ces deux dynamiques sont nécessaires.

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La pénurie de main-d’œuvre qualifiée freine la transition climatique

De nombreux secteurs sont mis à contribution, notamment dans les domaines de l’énergie, de l’informatique et du bâtiment: un grand nombre de secteurs clés sont incapables d’accélérer la transition climatique faute de personnel qualifié. La demande en solutions respectueuses du climat, telles que les installations photovoltaïques et les pompes à chaleur, dépasse les capacités pour leur installation et leur mise en œuvre. La pénurie de main-d’œuvre qualifiée entraîne des retards dans les projets et, par conséquent, une insatisfaction de la clientèle et des entreprises exécutantes.

L’atelier a pour mission de trouver des solutions créatives communes.

Viusalisation explicative en rouge sur le thème du changement climatique également un problème de main-d'œuvre
Comment faire face à la pénurie de main-d’œuvre qualifiée dans les secteurs de l’énergie, de l’informatique et du bâtiment?

Idées concrètes pour lutter contre la pénurie de main-d’œuvre qualifiée

Comment réussir à attirer, à former et à fidéliser la relève nécessaire dans les profils professionnels pertinents? En novembre 2023, deux hackathons numériques publics ont été organisés, offrant une approche innovante et collaborative pour trouver des réponses à cette question. Quatre solutions ont été proposées :

  • Enquête auprès des membres du personnel

    La première approche consiste à mener une enquête systématique et intersectorielle auprès des membres du personnel qui changent d’emploi ou de secteur. L’idée sous-jacente est de connaître les raisons de leur départ. Sur cette base, il devient alors possible d’élaborer des solutions pour résoudre les problèmes et permettre aux entreprises concernées de conserver plus longtemps leurs effectifs.

     

  • Programme de rotation pour les personnes en apprentissage

    La deuxième approche consiste en un programme de rotation pour les personnes en apprentissage qui leur permet d’acquérir de l’expérience dans différentes entreprises. Ils découvrent ainsi d’autres méthodes de travail, élargissent leurs compétences et favorisent les projets en dehors de l’entreprise.

     

  • Créer sa propre entreprise

    Troisième approche: les personnes ambitieuses en apprentissage et les jeunes employés qualifiés novateurs souhaitent plus d’autonomie. Encouragez-les par des initiatives correspondantes dans l’école professionnelle, dans les écoles supérieures et/ou dans l’entreprise formatrice avec des journées de formation régulières! Encouragez-les également à créer leur propre entreprise! Cela rendra les personnes en apprentissage et les membres du personnel plus heureux et plus compétents dans leur propre environnement; dans le meilleur des cas, ce seront de nouvelles entreprises partenaires et de nouvelles opportunités commerciales à long terme qui verront le jour.

  • Semaine de quatre jours

    La quatrième solution consiste en la mise en place d’une semaine de quatre jours. Ce modèle de travail doit permettre aux effectifs d’effectuer le même temps de travail en quatre jours ou de travailler moins d’heures tout en ne subissant pas de perte de salaire, afin d’améliorer leur équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Moins de stress et plus de temps libre sont synonymes de plus de productivité et moins d’absentéisme. En outre, l’attractivité en tant qu’employeur et celle de la branche s’en trouvent renforcées.

     

Et après?

Ces solutions vont maintenant être examinées et développées avec des apprentis et apprenties, des écoles professionnelles, des associations sectorielles et des entreprises. L’objectif est de rendre le secteur plus attrayant pour la main-d’œuvre qualifiée, sachant qu’il est essentiel de collaborer avec les jeunes et les futurs professionnels et professionnelles. Il s’agit de tenir compte des besoins des générations futures et de maintenir le dialogue afin d’avancer ensemble.

Les hôtes de l'atelier

Myriel Nussbaum

«Pour créer ensemble des espaces où il fait bon vivre et réussir ainsi la transition climatique, nous avons besoin de toute l’expertise disponible en Suisse et donc de plus de spécialistes.»

En tant que coresponsable «Business Transformation», Myriel Nussbaum crée un environnement de travail axé sur les prestations et une culture basée sur le partenariat. Ainsi, le personnel peut exploiter pleinement ses points forts et atteindre d’excellents résultats. Elle développe des stratégies innovantes pour acquérir et conserver les talents et dirige des projets de transformation qui contribuent au développement efficace et orienté vers l’avenir de l’organisation.

 

Femme blonde avec blazer vert

Adrian Stuber

«Nous attirons des spécialistes en Suisse, en développant une vision durable convaincante, qui englobe aussi l’espace de travail dans l’espace de vie.»

En tant que membre du Leadership Boards et Head of People & Culture chez UMB AG, le secteur informatique de BKW, Adrian Stuber aime accompagner des personnes et des organisations vers la transformation numérique. L’année dernière, UMB a été la première entreprise suisse à être élue meilleur employeur d’Europe.

Homme à l'arrière-plan sombre et au blazer bleu

Nous rendons les espaces de vie agréables à vivre. Avec un esprit de pionnier.

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Notre force réside dans l'interaction de différents domaines, métiers et idées. Créez avec nous des espaces de vie porteurs d'avenir, dans lesquels les gens aiment vivre et s'épanouir!